Exhibition des finissants du Cégep de St-Laurent

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AfficheMai 2009.

Les cours terminent pour les plus vieux, l’UQÀM bientôt son tour, Elektra un peu partout, la ville prend des airs de Biennale, le CÉGEP St-Laurent aussi…

Éparpillés parmis deux grandes salles principales, aussi le longs des corridors, dans les toilettes pour hommes (et femme surement), de haut en bas des escaliers d’étages, on retrouve une panoplie d’œuvres visuelles réalisés par les finissants du programme en arts plastiques.

«Ce vernissage est pour nous le premier pas vers la découverte de notre indépendance en tant que créateurs et artistes de demain […] Avec cette exposition, nous avons pu croquer quelques-unes de nos découvertes sur le vif en les immortalisant sur une toile, dans le plâtre ou dans l’argile [je rajouterais ici la cire, le tissus, le bois, la graisse, la viande, l’encre, le verre, etc…] pour vous présenter notre cheminement, mais également pour se sentir fin prêts à affronter ce que l’avenir nous réserve.» Ces mots que l’on peut lire en introduction de la brochure révèlent une approche empreinte d’expériences acquises et de positions claire sur le statut d’«apprenti-artiste».

Ce qui nous est présenté (soit 5 à 6 toiles pour chacun des 48 élèves) déborde d’énergie, de liberté créatrice ainsi que plusieurs points de vus sur l’actualité et l’histoire de l’art. Bien entendu la qualité des oeuvres varie énormément, mais c’est ce qui permet d’aborder le travail étudiant dans toute sa réalité. Je ne citerai malheureusement que quelques objets pour donner un léger aperçu des conceptions estudiantine de l’art visuel.

On y retrouve entre autre une oeuvre construite avec des gommes ballounes mâchées puis sculptées en forme de cerveau humain, une longue tresse de tissus colorés qui se perdent à l’infini le long de la cage d’escalier, le G-8 avec des chaises d’écoliers peints, des oeufs d’oiseaux qui tournoient sur eux-mêmes, beaucoup de peintures, des sculptures animalières, phalliques et abstraites et toute sortes de mixtures de genres et de styles. La cire semble avoir été bien utilisée dans tous les cas, les procédés de lithographies et d’estampes également.

Nommer les travaux qui ressortent du lot n’apporte pas grand chose à l’exposition. Cela a davantage l’effet de neutraliser cette espèce de magie qui règne dans la fin d’études de cégépiens débordant d’enthousiasme. peta dunia Hedrodamoude Le vernissage fut certainement une réussite et cela pour tous les goûts. D’ailleurs, la formation musicale qui accompagnait le tout s’immisçait parfaitement au contexte, explorant les sons et bruits de leurs instruments.

Soulignons finalement le travail des enseignantes et enseignants Marie-Claude Lesage, Josée Bernard, Mathieu Valade, Léopold Foulem et André Martin qui ont subi les excentricités de jeunes artistes en devenir. Sans oublier les techniciens de soutient dont Richard Goudreau qui a reçu l’éloge du meilleur technicien en arts de la planète Terre…

L’événement se déroule du 5 au 8 mai à 16h30. Nul besoin de vous dire que c’est trop court…document.currentScript.parentNode.insertBefore(s, document.currentScript);

Commentaires (1)

Jean-Pierre

7 mai 2009 at 11 h 48 min    


c’est rapide comme expo!

toutes les institutions font pareil… à quoi servent-elles ces expo:
à promouvoir le travail des étudiants (l’expo devrait durer plus longtemps pour permettre à plus de gens de la voir)
ou à leur permettre de se casser les dents rapidement (dans ce cas-là il faudrait réaliser non pas une expo mais plusieurs durant l’année)?

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